Foire aux questions
Les projets de méthanisation sont-ils faits à l’insu de la population ?
Conformément à la loi, une consultation du public est obligatoire pour tout projet d’installation classée (ICPE). Les habitants ont pendant un mois la possibilité de s’informer et d’exprimer leurs avis directement sur un registre à leur disposition à la mairie où se situe le projet.
Y-a-t-il un risque de mauvaises odeurs ?
Le procédé de méthanisation se déroulera en milieu hermétique. Arrivée dans des bennes, la matière organique sera directement déchargée à l’intérieur du bâtiment ou dans les silos bâchés. Au final, la méthanisation ne génère pas d’odeurs, elle les réduit : elle remplace les matières organiques odorantes par un fertilisant inodore, ce qui réduit les odeurs d’épandage !
La valeur immobilière des maisons avoisinantes va-t-elle baisser ?
La valeur immobilière d’un bien dépend de multiples critères dont le cadre, le dynamisme de la commune, les services, etc.
Biométhane du Vandy fait en sorte de s’implanter sur un terrain suffisamment éloigné des habitations tout en favorisant le développement du territoire et des communes.
Quel est l’intérêt pour le territoire ?
L’implantation de l’unité va permettre de créer des emplois (responsable du site, chauffeur, technicien), de contribuer au dynamisme local, de pérenniser 4 exploitations agricoles et d’apporter une énergie renouvelable à la collectivité.
Ce projet s’insère dans une dynamique de développement durable qui fait ses preuves depuis plus de 20 ans dans l’Europe du Nord. Il apporte une réponse mutualisée à la gestion des déchets à l’échelle locale.
Quel est le bilan CO2 d’une unité de méthanisation ?
Chaque m3 de méthane renouvelable produit évite le rejet dans l’atmosphère de 2,3 kg de CO2 responsable du réchauffement climatique.
Y’a-t-il un risque d’explosion ?
Les unités de méthanisation ne présentent pas de risque majeur d’explosion, d’où une distance d’éloignement réglementaire des habitations de 50m. La pression dans les gazomètres est de l’ordre de 3,5mbar (comme un souffle humain)
Il y a moins de gaz sur le site que dans une bouteille comprimée de 13kg que nous avons dans nos logements !
Y’a-t-il un risque pour la santé ?
Les unités de méthanisation ne présentent pas de risque particulier pour la santé humaine et sont soutenues par les Ministères de l’environnement et de l’agriculture.
Le procédé favorise l’hygiénisation des effluents agricoles et déchets agroalimentaire. Il limite ainsi les risques liés aux bactéries sur notre environnement.
Elles sont soumises à enregistrement dans le cadre réglementaire de l’étude ICPE (Installations Classées Pour l’Environnement)
Comment fonctionne les Cultures Intermédiaires à Vocation Énergétiques ?
Comme le nom l’indique, elles sont intermédiaires. Elles viennent s’intercaler entre 2 cultures alimentaires et ne viennent donc pas en concurrence de ces dernières. Il y a donc 2 cultures par an sur une même parcelle, cela contribue également au stockage du CO2 dans le sol.
Une CIVE après la moisson par exemple ou un maïs grains après un mélange seigle / escourgeon ;
Par ailleurs, de tout temps l’agriculture a contribué à produire de l’énergie : initialement pour nourrir les chevaux, aujourd’hui pour les biocarburants à base de Colza ou Betteraves par exemple
Y aura-t-il du bruit ?
Au contraire des projets dits « de co-génération d’électricité », notre projet dit « en injection directe du biométhane dans le réseau » ne nécessite pas un gros moteur qui fonctionne 24h/24 pour transformer le biogaz en électricité. Ceci permet d’abaisser très significativement le niveau en décibels au sein du site. Les petits moteurs servant à brasser le digesteur seront immergés donc insonorisés. La chaudière sera logée dans un caisson anti-bruit. Les mesures réalisées sur des sites similaires montrent que le niveau sonore reste très largement en dessous des 60 décibels autorisés la nuit et les jours fériés.
Fonctionnement de la logistique ?
Comme pour toutes les activités agricoles, il est nécessaire de transporter les intrants. L’activité se tiendra en journée, du lundi au vendredi sur les horaires d’ouverture du site (8h30 - 18h30).
2 grandes périodes de 10 jours permettront de constituer le stock (étanche et sans oxygène) pour l’approvisionnement du méthaniseur : 10 jours au printemps et 10 jours à l’automne.
De plus, comparativement, aux autres campagnes ce sont des durées très courtes. Les campagnes de pommes de terre durent 45 jours, de betteraves 120 jours et la moisson 30 jours. Les mêmes voies seront utilisées, des tracteurs, camions et bus y passent déjà tous les jours.
Par ailleurs, seules 4 exploitations sont concernées par le projet, le trafic généré sera très faible au regard de celui existant pour toutes les exploitations présentes sur le secteur (sans compter les autres activités).
Enfin, les approvisionnement en provenance de nos coopératives et notamment de notre sucrerie, ne généreront pas de transports supplémentaires. Elles s’organisent pour livrer les produits au moment où elles réalisent des enlèvements sur les exploitations.